Devenues spécialistes en tactiques dissimulatrices que combatives, les FARDC basées à Minembwe sous des commandements - rotatifs à gré, car trop corrompus et corrompant leurs autorités pour qu'on les y envoi - à travers leur porte-parole le lieutenant Dieudonné Kasereka, tuent les paisibles citoyens à Minembwe et ses environs en toute impunité.
On ne s'habitue pas malheureusement à la mort en tant qu'êtres humains, disons-le-nous en tant que congolais, chers compatriotes. Et la violence appelle la violence, douloureusement encore.
Les 30 juin dernier, quatre grands-mères de la communauté Banyamulenge ont été lâchement zigouillées, criblées des nombreuses balles quasiment dans leurs dos (expertise des initiés pour compte ?) par ces éléments FARDC basés à Minembwe. Un semblant de procès en audiences foraines est en cours. Une poudre aux yeux aux mères et grands-mères et leurs familles ayant organisés un sit-in pour que Peninnah, son bébé de 12 mois et son Mari Bonfils Rutebuka soient libérés. En vain ! Car ce dernier a été kidnappé et amené à une destination inconnue. Seul Dieu sait quel sera son sort !
Comme si cela ne suffit pas, depuis deux à trois jours les éléments FARDC et leurs alliés Mai-Mai ont procédé aux provocations des familles Banyamulenge habitants Minembwe et ses environs à Minkeke, Gakenke, Kalingi etc.
Des arrestations arbitraires sont signalées par-ci par-là, personne ne pouvant même pas cueillir les légumes dans son jardin, pour ne pas dire faire paître ses quelques vaches qui lui reste (désormais attachées à l’enclos) dont des centaines ont été razziées par les mai-mai, de connivence avec FARDC.
Ce 10/07/2021 leurs tirs agonisants des armes lourdes ont fait que, les quelques jeunes de l'autodéfense Twirwaneho en mal d'assister à l'humiliation, la violence basée au genre faite à leurs mères et grands-mères sont sortis de leur encapsulation pour résister à cette déshumanisation et chosification que sont devenus victimes les Banyamulenge dans les hauts-plateaux.
Désormais, on les tue et c'est devenu habituel comme dans un parc de la chasse animalière.
Chers pays membres des Nations-Unies, chers membres des droits de l'homme locaux (LUCHA, FILIMBI etc..) et étrangers (BNCDH), chères autorités de la RDC, chers compatriotes ; les Banyamulenge sont en train de subir une épuration ethnique activement. Leurs cris vous prient secours !
Trop c'est trop. Achemine-les où vous voulez s'il vous plaît. Pourvu qu'ils soient en vie. Si non le renvoie de leurs corps morts en Abyssinie comme c'est fût aux Tutsis du Rwanda en 1994 est en cours d'exécution et c'est un génocide que la RDC portera sur son dos le reste de son existence comme état.
Leurs pleurs allant au-delà des frontières de la commune rurale de Minembwe et débordant ses frontières, demandent une intervention salvatrice et immédiate pour leur survie. La communauté a trop pleuré. Qui pour la soulager ?
En effet, Il n'y a que le désert qui puisse guérir le désespoir d'un désœuvré, car on peut y pleurer sans crainte de faire déborder un fleuve dixit Ahmadou Kourouma
Mon Dieu l'Éternel des armées, soulage-les!
Le 10 juillet 2921
Mwanainchi Lambda
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