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Paul KABUDOGO RUGABA

Qui de deux mérite l’honneur ?

Dernière mise à jour : 22 juin 2021

En république démocratique du Congo, les tyrans qui détiennent le pouvoir et les menteurs ont l’habitude de s’octroyer des exploits légendaires qu’ils n’ont jamais mérité. Mobutu lui-même, est parvenu à sa déification après avoir mis à sac et à sang le pays. Il en est de même pour Kabila, ce sanguinaire raciste qualifie à tort de nationaliste. Sur sa tête, repose le sang de millions des innocents. Les généraux militaires dans leurs circonscriptions, sont de petits rois qui ont le pouvoir de vie et de mort sur leurs administrées.

Devant cette réalité quotidienne, Les congolais ont fini par s’accoutumer à ce modus vivendi si bien qu’ils ont du mal à distinguer les valeurs des antivaleurs. Le racisme et la xénophobie sont devenus le cheval de bataille pour le cursus honorum. A l’Est du pays, il suffit d’être anti-tutsi, (entendez ici les Banyamulenge, les Rwandais, les Burundais, et les Nord-Kivutiens ougandais) pour devenir populaire. En Ituri, il faut détester le Hema, au Katanga il faut promettre de chasser les Baluba vers le Kasaï. Ceux qui ont su marchander les images ou duper l’opinion internationale, ont obtenu de Prix Nobel. Antoine Gombaud disait : « L'honneur n'est pas toujours le prix du mérite, il est aussi souvent le partage du crime que la récompense de la vertu. »


Toutefois, cela n’empêche qu’il y ait des hommes qui voient les choses autrement. Nous vous laissons faire le jugement sur une comparaison de ces deux hommes et nous dire lequel a le mérite. Il s’agit du Colonel Michel Rukunda Makanika et le Dr. Denis Mukwege. Le premier est recherché pour les crimes qu’il n’a jamais commis. « Nul n’est prophète chez-lui » ce passage biblique explique mieux sa situation. L’autre est entouré des honneurs et d’une protection spéciale onusienne pour ses déclarations. Dieu seul sait ‘sils sont justes. Sans doute vous direz que, c’est comparer l’incomparable, mais toutefois, ça vaut la peine.


Le Colonel Michel Rukunda Makanika est un home simple,

Un militaire aguerri, impavide, rien ne le fait reculer sur le champ de bataille. Il a déjà été criblé par plusieurs balles, mais il continue à défier la mort sans perdre courage. Pareil à un lion de la savane, il est capable, de manière héroïque, d’opèrer en utilisant diffèrentes tactiques : créér les diversions, tendre les embuscades, affronter face à face et corp à corp son adversaire. Il attaque rarement mais se défend toujours farouchement. Il entre le premier sur le champ de bataille et en sort le dernier.


Il suffit de parle de sa présence pour les armées adverses plient bagage et que la population se sente déjà soulagée.
Le Col. Michel Rukunda: Il suffit de parle de sa présence pour les armées adverses plient bagage.

A côté de cet esprit défensif, il a une douceur exceptionnelle. Ses innombrables batailles sont toujours, non seulement couronnées des victoires, mais aussi remplies des œuvres de bienfaisance. Il pardonne ses ennemis quand bien même ils lui font du mal. Au cours du mois de juin et juillet 2020, il a remis en liberté une trentaine des militaires capturés quand ils sont venus l’agresser. Il a donné à leurs familles le pouvoir de choisir ou elles veulent rester. Les témoignages sont nombreux et éloquents. Il n’ignore pas toutefois que le monde est ingrat.



Il compte sur son Dieu et sur sa force. Confiant en lui-même, il capable d’attaquer sans arme et de s’en procurer auprès de son ennemie. Il ne rate jamais sa cible. Sûr de son objectif, il ne gaspille pas ses balles inutilement. Ses pas sur le champ de bataille sont pareils au tremblement de la terre. Il suffit de parler de sa présence pour que les armées adverses plient bagage et que la population se sente déjà soulagée.


Sa droiture et sa loyauté est une honte pour ces généraux autoproclamés ou qui obtiennent leurs grades par népotisme. Pour eux, Michel est un ennemi à abattre. Mais hélas ! vouloir le poursuivre, n’est pas sans risque. C’est comme se hasarder de poursuivre à mains nues, un lion en liberté dans la nature. Vous pouvez deviner la suite.


Cet homme qui n’a qu’une passion de sauver son peuple de la persécution, a en 2002 défié l’armée rwandaise de grande renommée qui assiégeait les Hauts Plateaux sous prétexte de rechercher Masunzu. Aujourd’hui il donne, par des exemples pratiques, des leçons de bienséances aux rebelles Maimai. Il donne l’exemple au FARDC de ce que pourrait être un militaire loyal digne de ce nom, même si ces derniers continus à lui faire la guerre.


Remise des
IL a remis en liberté sans condition ses adversaires capturés

Espérons qu’un jour, António Guterres et Antoine Tshisekedi-Tshilombo lui seront reconnaissant, car dans peu de mois, il a déjà fait ce que la MONUSCO et les FARDC n’ont jamais réussi en trois ans. Sans vouloir se venger, il se sacrifie pour le salut de la population, toutes ethnies confondues. Les témoignages de la population sont là mais, pour des desseins inavoués, et l’armée , et l’administration les étouffent.


Sa vie est toujours en danger. A Murambya, Il a été attaqué par Kibukila qui par la suite n’aura plus envie de répéter la bêtise. A trois reprises, à Kamombo, les FRDC coalisées avec les Maimai ont osé le traquer. En un rien de temps, il se sont retrouve ses hôtes. D’une magnanimité extrême, ils les a tous libérés sans condition, les demandant seulement à respecter les civiles. Ce héros national, et pourquoi pas international, parle peu, mais réalise beaucoup.


Une seule visite à Kipupu a suffi pour dénicher les sorciers. Dans son article intitule il a fallu que Kipupu soit touche pour qu’un conflit qui dure depuis trois ans fasse parler de lui, qui circule sur des réseaux sociaux WhatsApp depuis le 29 juillet 2020, Mukulu Le Patriot a écrit : « l’opération de Kipupu continue ainsi de mettre à nu les acteurs du conflit, pourtant longtemps cachés. En effet, après la surprenante réaction d’honorables députés provinciaux du Sud-Kivu, pourtant longtemps restés dans leur réserve sur les crimes contre le Banyamulenge, c’est le mouvement Citoyen Filimbi ainsi que des personnalités telles que Mr. Fayulu et Dr. Mukwege qui s’invitent dans la danse, gonflant ainsi le rang d’acteurs »


Du Dr. Denis Mukwege. Parlons-en tout bas.


Le Dr. Denis Mukwege, le Prix Nobel de la paix 2018, est présenté par les médias comme « l'homme qui répare les femmes »
Le Dr. Denis Mukwege Prix, Nobel de la paix 2018: pas un mot, pas même un message de condoléance aux meurtris.

Le Dr. Denis Mukwege, le Prix Nobel de la paix 2018, est présenté par les médias comme « l'homme qui répare les femmes » pour certains il est « un mélange de mère Teresa [de Calcutta] et de Nelson Mandela [d’Afrique du Sud]. Il soigne les rejetées de la société et se bat pour qu'on cesse de violer les corps et les droits des femmes. Point n’est besoin de le décrire d’avantage car, Il suffit d’écrire son nom sur google pour que toutes les littératures des éloges s’affichent en abondance.

Mais revenons sur certains faits. Admettons qui il s’occupe de rejetées. Dans un contexte des guerres interminables qui visent l’extermination des Banyamulenge, il est patent que ce sont les membres de cette communauté qui sont les rejetées. Trois ans durant dans un cauchemar interminable, pas un mot, pas même un message de condoléance aux meurtris de la part du Nelson Mandela de Panzi ? Bel exemple du lauréat du Prix Nobel ! J’aurais voulu savoir combien de femmes banyamulenges héberge cette mère Thérèse, Denis Mukwege, dans sa fondation ?


Quand Dr. Denis Mukwege écrit sur son tweeter que « Ce sont les mêmes qui continuent à tuer en RDC. Les comptes macabres de Kipupu sont dans la droite ligne des massacres qui frappent la RDC depuis 1996 », qui pointe-t-il le doigt en disant « les mêmes » ? Peut-il nous témoigner de l’existence de Twirwaneho en 1996 ? Qui plus est, il diffuse, le lendemain, une vidéo qui circule partout sur les médias que les tutsi cherchent à le tuer. Projection ou manœuvre dilatoire pour se détourner de l’attention sur sa honteuse déclaration. Quelle maladresse pour prix Nobel ? Franchement, est ce que le Dr. Denis Mukwege peut-il prouver que les femmes qui il a réparées ont été violées par les Twirwaneho en particulier ou par les tutsi en général ? s’il lui plait, que le Dr. Denis Mukwege cesse l'hypocrisie en jouant la victime. Si c’est cette carte qui lui a valu le Prix Nobel, il lui faudra songer à en trouver une différente pour le prochain épisode. Tôt ou tard la vérité vaincra et elle sera connue.


Quelle honte de voir un Prix Nobel de tisser avec une administration irresponsable et des politicailleurs, pour amplifier de manière exponentiel ’un bilan imaginaire et de ce fait, plagier les images pour appuyer des mensonges incendiaires. 250 civiles mort au lieu de 2 et de 4 combattants Maimai. L’armée des rebelles en débandade est présentée comme des civiles portés disparus. Si le docteur veut être un homme d'honneur consciencieux il devra retirer sa parole. L'honneur doit être l'image de la vertu et non de la pyromanie.


Face aux contradictions d’un homme qui mène une double vie (un philanthrope et un extrémiste raciste), il n’est pas exclu que le prix Nobel de Dr. Denis Mukwege ait été obtenu sur base des simulacres et des statistiques amplifiées ou imaginaires. Dans ce cas, sa fondation n’est qu’une exploitation des de bienfaiteurs.


Alors, que dites-nous, de ces deux hommes? Qui mérite l’honneur ?

Le 30 juil. 2020


Paul R. KABUDOGO

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