Les élections de 2023 en République Démocratique du Congo (RDC) ont été qualifiées par de nombreux observateurs comme parmi les plus chaotiques et les plus complexes dans le monde. Ces élections étaient cruciales pour le pays, car elles étaient censées représenter une transition vers une gouvernance plus stable et démocratique après des années de troubles politiques et de conflits.
Malheureusement, malgré les espoirs et les attentes élevés, le processus électoral a été entaché par une série de défis majeurs. Des problèmes logistiques, des retards dans la distribution du matériel électoral, des accusations de fraude électorale, et des irrégularités dans plusieurs bureaux de vote ont été signalés dans différentes régions du pays. « C’est un processus électoral du jamais vécu depuis l'histoire des temps. Au-delà du chaos constaté le jour même des élections la CENI a décidé de publier les résultats sans compilation dans tous les 4 coins du pays. Presque toutes les autorités du pouvoir avaient des machines à voter dans leur résidence » dira un extrait d’audio qui circule sur les réseaux WhatsApp. Une semaine durant ensemble pour la République du président Moïse Katumbi s'est rendu pour la 5eme fois au bureau de la CENI dans le haut Katanga pour saisir l’opinion nationale qu'international de tous ces schémas des fraudes aperçus à l'œil nu ici et là. Malheureusement ils n'ont pas été reçus comme les autres fois par les concernés. Rapporte une autre vidéo sur les réseaux sociaux. Ces problèmes ont affecté la crédibilité et la transparence du processus électoral.
La sécurité a également été un enjeu majeur. Dans certaines zones, des troubles et des conflits ont perturbé le processus électoral, entraînant des violences et des incidents qui ont empêché de nombreux citoyens de participer au vote en toute sécurité. Ces situations ont créé un climat d'incertitude et ont compromis la légitimité des résultats dans certaines régions. Dans un autre vidéo intitulé : le Congo de demain avec Tshisekedi, on peut entendre le désespoir des congolais en ces termes : « Si Tshilombo est encore 5 ans au pouvoir est une grosse erreur. C’est comme accepter qu'il vous introduise son doigt dans l'anus. Voici ce qui va se passer s'il reste encore : 1) il se croira très fort. 2) il sera très dictateur. 3) la souffrance sera le triple de ce que vous vivez aujourd'hui. 4) il va changer même la constitution mettre lois pour son intérêt parce qu’il aura la majorité qu'il a nommée via Kadima. 5) les arrestations arbitraires seront plus qu'avant. 6) la série des assassinats sera plus aussi qu'avant comme celui de chérubin. 7)La série des tournements de fonds va continuer et l'incompétence dans son gouvernement. 8) le tribalisme va monter qu’avant, il va placer ses frères dans tous les coins. Au Katanga vous aurez un Parlement provincial rempli des députés kasaïen où il mettra même un kasaïen comme gouverneur. L’insécurité sera le triple d'aujourd'hui et les victimes seront beaucoup plus les Katangais.... A l’Est du pays, oubliez la paix. L’insécurité va encore monter. Tshilombo est là pour enrichir sa famille et ses amis. C'est maintenant ou jamais prenez-vous en charge avec l'article 64. » Si tel est le cas pour les autres, n’en parlons pas pour les Banyamulenge et le Tutsi du Nord-Kivu, ces mal aimés du régime de Kinshasa dont le cauchemar ne finit point. C’est l’enfer qui se perpétue.
Au fait, on se souviendra que La situation des Banyamulenge et le Tutsi du Nord-Kivu à l'est de la République Démocratique du Congo (RDC) est une question complexe et souvent tragique qui remonte à plusieurs décennies et qui a été marquée par des conflits sanglants, des déplacements forcés et des tensions ethniques persistantes.
Les deux communautés ci-haut citées sont des groupes ethniques congolais majoritairement composés de Tutsis, dont les racines sont historiquement ancrées dans la région du Sud-Kivu, à l'Est de la RDC. Ils sont objet des tracasserie des régimes qui se sont succédés depuis l’époque coloniale qui sont la source de conflits récurrents, en grande partie en raison de, tantôt de différends territoriaux avec les belges, tantôt de rivalités ethniques avec leurs voisins qui veulent les rayer de la carte en les traitant des rwandais.
Au fil des décennies, ils ont été confrontés à des discriminations et à des stigmatisations de la part d'autres groupes ethniques locaux, ce qui a alimenté des tensions persistantes. Ces tensions ont souvent dégénéré en violences intercommunautaires, notamment avec d'autres groupes ethniques comme les Babembe, le Bavira et les Bafuliro, au Sud-Kivu, les Bahunde, les Nande au Nord-Kivu, créant ainsi un cycle de conflits et de déplacements massifs de populations.
La région du Grand Kivu a été le théâtre de conflits armés récurrents impliquant plusieurs groupes armés et milices locales et étrangers, à la solde du gouvernement, exacerbant les souffrances des communautés stigmatisées. Ces conflits ont entraîné des violences généralisées, des viols, des enlèvements et des massacres, de pogrome, des lynchage et même de cas de cannibalisme, avec des conséquences humanitaires dévastatrices pour les civils.
Les Banyamulenge et les tutsi du Nord-Kivu ont été contraints de fuir à plusieurs reprises en raison des violences, subissant des déplacements forcés et vivant dans des conditions précaires dans des camps de déplacés internes ou en tant que réfugiés dans d'autres pays de la région.
La complexité des dynamiques ethniques, politiques et territoriales dans la région des Grands Lacs africains a souvent rendu la résolution de ces conflits extrêmement difficile. Des efforts de médiation, de dialogue et de réconciliation, quoique nécessaires pour surmonter ces divisions et parvenir à une paix durable ont été à maintes reprises sabotés par Kinshasa.
Les initiatives visant à promouvoir le dialogue intercommunautaire, à renforcer l'état de droit, à garantir la sécurité des populations vulnérables et à favoriser le développement économique et social dans la région, essentielles pour stabiliser la situation et prévenir de nouvelles violences n’ont pas de place. Sur les réseaux sociaux circule le discours de Bitakwira, conseiller secret du président en matière de haine tribale, il affirme que c’est lui qui entrave de tous les projets destinés aux Hauts Plateaux. https://www.youtube.com/watch?v=DC99UUT4ZjE
Il est regrettable de constater que des individus propageant des discours de haine et de xénophobie trouvent une tribune au sein de lieux sacrés tels que les églises. L'incident survenu le 24 decembre 2023 à l'une des plus anciennes et prestigieuses Églises protestantes locales de la 8ème CEPAC (Communauté des Églises de Pentecôte en Afrique Centrale) à Mulongwe/Uvira, une des plus anciennes Communautés de l’ECC (Eglise du Christ au Congo) dans la région du Sud-Kivu, est profondément préoccupant.
Justin Bitakwira Bihonahai, un activiste de propagande xénophobe, a utilisé cet espace spirituel pour propager des discours haineux contre les Banyamulenge. Sa présence et ses paroles ont non seulement semé la division au sein de la congrégation mais ont également porté atteinte aux principes fondamentaux de tolérance, de paix et d'amour prônés par les enseignements religieux.
Ce qui est plus alarmant, c'est la réaction de certains membres de cette congrégation qui ont applaudi et encouragé ces discours remplis de haine, en disant "Amen". Cette attitude témoigne d'une déviation grave des valeurs religieuses prêchées dans les lieux de culte et soulève des interrogations sur la manière dont la foi et les enseignements sacrés sont interprétés et vécus par certains fidèles.
Basile Diatezwa et Enock Sebineza, réagissant sur une telle attitude au sein d’une église, ont écrit ceci dans leur memo adressé au ministère de la justice et au services de sécurité: « Pour clôturer ses discours de haine distillés tout au long de sa campagne comme candidat à la députation nationale, Bitakwira a choisi ce dimanche de continuer ses prêches même à l’église sur la haine dont il s’est rendu célèbre impunément depuis plusieurs années tout en répétant d’être ami au Président de la République qu’il cite dans tous ses discours. A chaque mot scandant sa haine, envoutés, les fidèles acquis à sa cause, répondent par des applaudissements frénétiques pour le nouveau pasteur de la haine qu’est Bitakwira à la place du Révérend Titulaire. L’applaudissement à l’église signifie : AMEN. »
Dans son homélie satanique, le Lucifer de la haine, après s’être vanté d’avoir converti Antoine Félix Tshilombo au maïmaïsme, a déclaré : « nous voulons une armée mono-ethnique à l'instar des oiseaux. Avez-vous vu et des grues couronnées voler ensemble avec des moineaux? »
Les pasteurs et responsables de cette église ont la responsabilité morale et éthique de garantir que de tels discours haineux et divisifs n'aient pas leur place dans leurs enceintes. Ils se doivent de promouvoir l'unité, la compréhension mutuelle et le respect au sein de leur congrégation, et non pas tolérer des actes qui alimentent la discorde et la discrimination.
Il est impératif que des mesures soient prises pour condamner fermement de tels comportements et discours qui vont à l'encontre des valeurs fondamentales de l'humanité. Les leaders religieux ont un rôle crucial à jouer en éduquant et en guidant leurs fidèles vers une compréhension plus profonde de la diversité et de la coexistence pacifique.
En conclusion, il est crucial que les lieux de culte demeurent des espaces de paix, de tolérance et d'inclusion, où chacun est accueilli et respecté, indépendamment de son origine ethnique ou de sa culture. La propagation de la haine et de la xénophobie ne peut être tolérée, et les responsables religieux ont un devoir moral de prendre des mesures fermes pour préserver l'intégrité spirituelle et morale de leurs communautés.
La communauté internationale, les organisations régionales et le gouvernement congolais qui devaient travailler de concert pour soutenir des solutions durables garantissant la protection des droits de l'homme, favorisant la coexistence pacifique entre les différentes communautés et ouvrant la voie à un avenir plus sûr et plus prospère pour les Banyamulenge et toutes les populations de l'Est de la RDC ont tourné le dos, en abandonnant les victimes à leur triste sort. Pourquoi le silence des puissances? Il y a quelque chose de louche! Au moment où on déracine les Banyamulenge et leur frères tutsi du Nord-Kivu, le pouvoir de Kinshasa négocie la déportation des Palestiniens de l’Israël vers la République démocratique du Congo. Le Figaro vient de publier un article à ce sujet titré : Israël négocierait avec le Congo pour accueillir des Palestiniens de la bande de Gaza. Ce article mentionne que « Des responsables israéliens affirment avoir eu des pourparlers secrets avec le Congo et plusieurs autres pays pour, éventuellement, accueillir des Palestiniens de Gaza, » le journal recueilli les propos une source bien informée au sein du cabinet de sécurité d'Israël selon lequel : «Le Congo sera disposé à accueillir des migrants et nous sommes en pourparlers avec d'autres» . Les installera-t-il à Minembwe après le nettoyage de Banyamulenge?
Dès lors, on peut se poser la question : où Antoine Felix Tshilombo veut amener la RDC dans cette orchestration ? a-t-il déjà vendu le pays?
le 05 janvier 2024
Paul Kabudogo Rugaba
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