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Paul KABUDOGO RUGABA

Les Conséquences Dévastatrices de la Crise de Guerre sur les Communautés: Un Regard sur les Banyamulenge et les Groupuscules de Médias Sociaux


La violence et l'instabilité qui accompagnent inévitablement une crise de guerre laissent des séquelles profondes et généralisées, bien au-delà des champs de bataille, touchant chaque aspect de la société. L'économie, l'organisation sociale, et la culture se trouvent paralysées dans le sillage dévastateur de la guerre. Ce phénomène a la capacité de transformer des figures héroïques en traîtres, des pasteurs et des vétérans en bandits, et même des prêtres en voleurs etc... Il s'agit d'un signal d'alarme retentissant, indiquant une profonde désorientation au sein des communautés touchées.

Cette désorientation se manifeste de manière frappante chez les Banyamulenge. Après des années de persécution, il est indéniable que cette communauté a perdu sa boussole morale. Certains de ses membres, dans un acte désespéré, pensent que trahir leur propre communauté pourrait être la clé de leur salut. Malheureusement, c'est exactement là où l'ennemi cherche à les conduire. Égarés dans un monde où ils ne peuvent plus identifier leur véritable ennemi, ces individus se retrouvent dans une position perdante. Il est crucial de reconnaître que ceux qui se rallient derrière des figures telles que Tshilombo peuvent prendre un chemin erroné, s'éloignant davantage dans une quête illusoire de stabilité.

Les Banyamulenge ne doivent jamais oublier que les Maï-Maï, de leur côté, ont opté pour une haine ethnique presque génétique. Cette orientation toxique menace de prolonger encore davantage les conséquences dévastatrices de la crise. Les groupes Maï-Maï  et d'autres du même acabit, dirigés par Bitakwira, ne semblent pas prêts à accepter la paix tant qu'ils maintiennent leur position de force. Il est impératif d'être prêt à les combattre en tout temps, car leurs discours sont virulents, incendiaires, venimeux, etc...

Pour changer cette situation, il pourrait être nécessaire d'avoir quelqu'un capable d'opérer une sorte d'exorcisme, en éliminant les racines profondes de cette haine. Seuls votre unité, votre solidarité, et votre amours des uns aux autres sont capable à vous aider a renverser la vapeur.

D'un autre côté, la prolifération des médias sociaux joue un rôle prépondérant dans la propagation des discours de haine. En se penchant sur la plateforme YouTubeou Watsapp, il devient manifeste que la création de contenu ne nécessite souvent aucune conception profonde. On y retrouve des balivernes et tout ce qui vient sur le bout des lèvres, où la valeur du discours semble ne pas prévaloir. Certains créateurs de contenu pensent que la notoriété découle de la production de comédies de mauvais goût, contribuant ainsi à une inversion des valeurs.

Cette situation a engendré la création de groupuscules, parfois motivés par des intentions douteuses. Ceux établis à l'étranger, dans des pays développés, semblent estimer avoir le droit de tout faire, contribuant ainsi au libertinage dans le langage. Certains vont même jusqu'à lisser la branche sur laquelle ils sont perchés. C’est ce que font les ennemis de Twirwaneho. Prenons l'exemple d'un Munyamulenge conscient des défis auxquels sa communauté est confrontée. Engager des hostilités envers des figures telles que Michel rukunda alias Makanika et l’autodefence Twirwaneho, quelles que soient les intentions sous-jacentes, équivaut à perturber profondément les fondements même de la communauté. Pour moi, ceux qui s'engagent dans de telles actions semblent avoir scellé un pacte avec des forces néfastes.


Michel Rukunda a consacré une part significative de sa vie à servir et protéger sa communauté, dépassant en cela les efforts de nombreuses autres personnes. Ses actes méritent une reconnaissance et des éloges bien mérités. Il est l'exemple d'un véritable altruiste, prêt à s'engager activement pour le bien-être collectif malgré les risques et les sacrifices personnels.

En conclusion, la crise de guerre et la propagation des discours haineux à travers les médias sociaux sont des phénomènes interconnectés qui génèrent des conséquences dévastatrices au sein des communautés touchées. Comprendre ces dynamiques complexes et travailler activement à restaurer la stabilité et la cohésion sociale est crucial pour inverser cette tendance et permettre à ces communautés vulnérables de se reconstruire. La désorientation, la haine ethnique et la manipulation médiatique sont autant de défis à surmonter pour établir un avenir pacifique et prospère.


Le 23 janvier 2024

Paul Kabudogo Rugaba

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