Le mémoire de fin d'études de M. Muller RUHIMBIKA Manassé, largement apprécié, a donné naissance au Projet Agropastoral des Hauts-Plateaux d’Uvira (PAHU). Ce projet prometteur aurait pu accomplir des prodiges si les obstacles au développement ne s’étaient pas interposés.
La région Nord des Hauts-Plateaux, communément appelée INDONDO, était confrontée à une situation problématique : elle dépendait essentiellement des importations pour sa subsistance, devant acheter tous les produits vivriers provenant d'autres localités. Pour survivre, les habitants devaient constamment vendre des vaches, leur seule source de revenu.
Potentiel des Hauts-Plateaux d'Itombwe
Les Hauts-Plateaux d'Itombwe possèdent un sol très fertile, en plus d’être riches en minerais et en bois séculaire rare. Ils offriraient également un potentiel touristique important s’ils étaient désenclavés. Cette région présente des potentialités énormes. Le climat d'altitude permet la culture de produits agricoles adaptés au climat tempéré et de hautes altitudes. En juillet, on peut voir chaque matin l’herbe saupoudrée de neige, particulièrement dans la zone appelée Indondo, ciblée par le projet PAHU, qui comprend la partie nord et centrale, c’est-à-dire de Rurambo à Bijombo.
Déclin de l'Élevage et Migration
Les initiateurs du projet ont constaté que l'élevage avait régressé en raison du manque de pâturages. L'herbe ne poussait plus à cause d'une mauvaise gestion des espaces, créant un déséquilibre entre le nombre de bétail et son alimentation. Alors que la population augmentait, le cheptel diminuait et devenait de plus en plus moins productif. La pauvreté s'était installée, poussant les habitants à se déplacer vers d'autres localités, voire dans d'autres provinces comme le Katanga (ex-Shaba) et la province orientale (ex-Haut-Zaïre).
Les principaux fournisseurs de produits vivriers sur les marchés des hauts-plateaux commençaient à refuser de les approvisionner, sous prétexte qu'ils ne voulaient pas nourrir des étrangers. Le tribalisme s'enracinait, avec des conséquences dramatiques telles que nous les vivons maintenant. Vers les années 1982, des embargos intermittents ont été imposés par les tribus voisines aux Banyamulenge, notamment les Bafulero et les Babembe, entraînant une flambée spectaculaire des prix et une famine chronique. Ces embargos se poursuivent de manière épisodique jusqu'à présent, et aujourd'hui, la région est encore marquée par des pillages et des ravages.
Objectifs et Solutions du Projet : l’ Amélioration de l'Élevage et de l’Agriculture comme moyen de Stabilisation de la Population
Les promoteurs du projet sont Muller Ruhimbika Manassé, Mayshara Rurenza se sont appuyés sur le leadership et encadrement local des habitants des Hauts-Plateaux dont Kanyarubindo Telesphore, Nyabusambo Léonard . Le projet était prévu pour une durée de 30 ans. Ces pionniers avaient pour objectif de lutter contre la famine et les mouvements migratoires des Banyamulenges vers d'autres régions, notamment Byura, Moba et Ituri. Il était prévisible que la situation de cette communauté, dont la nationalité était desormais contestée malgré leur présence sur leur terre d'origine, allait s'aggraver une fois installée dans d'autres lieux où ils n'étaient pas connus. Il fallait prévenir de graves conséquences politiques qui en découleraient.
Stabilisation de la Population
La solution consistait à stabiliser la population dans son milieu naturel. Ces migrations étaient causées par la famine, car les Hauts-Plateaux étaient devenus stériles en termes de production agricole faute de projets de développement adéquats. La solution concrète était de trouver des semences de cultures vivrières adaptées aux sols de montagnes situés entre 1950 m et 3200 m d'altitude.
Traditionnellement, les Banyamulenge sont éleveurs de bétail et, de ce fait, ne peuvent pas vivre uniquement de produits agricoles ; ils doivent impérativement associer à leur alimentation des produits laitiers. Pour cela, il fallait des vaches capables de produire une quantité suffisante de lait. Cela impliquait aussi des pâturages adéquats. Le projet visait à planter de l'herbe plus nutritive et à croissance rapide, avant d'importer une nouvelle race de vaches améliorées pour croiser avec la race locale déjà affaiblie par la consanguinité. Les soins vétérinaires étaient prévus par le PAHU et d’ailleurs, c’est un de ses volets qui a le mieux réussi après les cultures vivrières.
Dans une région où les terres sont considérées comme des propriétés collectives, il fallait initier un système de rotation pour une meilleure gestion des pâturages. C'était une condition sine qua non pour planter de l'herbe exotique.
Pour ces pionniers, avoir des vaches ne suffisait pas pour stabiliser la population ; il fallait une éducation et une implication communautaire, d’où la nécessité des écoles. Trois grandes écoles ont été ciblées : l'école mixte de Bibangwa, l'école de Katanga, et l'école de Minembwe, toutes sous la gestion des catholiques, afin d’impliquer cette puissante institution religieuse dans le développement et la stabilisation de la région. Ces écoles devaient jouer un rôle crucial non seulement dans l'éducation des jeunes, mais aussi dans la promotion des pratiques agricoles et pastorales modernes.
Obstacles et Conflits
Les obstacles majeurs étaient le contexte politique défavorable envers les Banyamulenge. Tout projet visant à les développer ou à les aider à se reconstruire était immédiatement combattu, et cette tendance persiste encore fortement. En 1992, le projet PAHU est devenu le Groupe Milima, et ses ennemis l’ont perçu comme un mouvement politique, ce qui a conduit à son interdiction cinq ans plus tard.
Conflits Tribaux et Claniques et religieux: Une Entrave Majeure au PAHU.
Les conflits tribaux et claniques, d'abord entre les Banyamulenge et leurs voisins, puis au sein des Banyamulenge eux-mêmes, ainsi que les tensions entre les communautés religieuses protestantes, notamment CADEZA et CEPZA, ont rendu impossible la mise en œuvre d'une phase cruciale du projet : le système de rotation des pâturages.
Dès le départ, le projet était contesté par les Bafulero, Bavira et Babembe, non pas parce qu'il portait atteinte à leurs intérêts, mais parce qu'il pourrait bénéficier aux Banyamulenge, même si cela n’excluait pas les autres. Parmi les Bafulero affiliés naturellement à la CEPZA, certains Banyamulenge membres de cette communauté ont été instrumentalisés pour entraver le processus d'avancement du projet dont ils étaient pourtant bénéficiaires.
L’incident majeur s’est produit à Katanga Bambu, où un chef de localité très dynamique, nommé Sematungo, a accueilli chaleureusement le projet et a travaillé d’arrache-pied pour son lancement. Lorsque le moment est venu de procéder aux essais de rotation des pâturages, Sematungo a patrouillé héroïquement, jour et nuit, les montagnes temporairement fermées pour évaluer la croissance de l'herbe naturelle locale. Le mont Mbundamo a été choisi comme échantillon pilote, et chaque localité devait en faire autant.
À Gihuha, non loin de Katanga Bambu, la population locale s'est opposée aux essais. Cependant, le jour de l'ouverture de Mbundamo, ils ont été les premiers à venir paître leurs troupeaux de vaches de manière hautaine, avec une attitude belliqueuse, perçue comme une provocation et un mépris des règles du projet. La situation a dégénéré en un conflit d’abord entre deux individus, Thomas Ndumuhire de Mbundamo et Donato Rwangoko de Gihuha, avant de se transformer en une affaire des clans entre, d’une part, les Basegege de Mbundamo, partisans de Sematungo, et les Banyabyishi de Gihuha, qui se sont ralliés aux opposants en soutenant leur fils Donato.
L'administration et d'autres instances comme le parquet et la police, censées arbitrer le conflit, ont exploité cette situation pour détruire le projet et en tirer profit. À tour de rôle, Sematungo, le protecteur du projet, et Gakingiye Norbert, représentant le camp adverse, étaient régulièrement convoqués pour des interrogatoires qui ne visaient qu'à les rançonner. Les deux parties ont payé d'innombrables vaches pour obtenir gain de cause, mais le problème reste irrésolu à ce jour.
Face à l'aggravation de la situation où une administration territoriale corrompue s’est mêlée, les autres clans alentours, bien que, moralement, soutenant les efforts de Sematungo, se sont mis à l'écart, laissant ainsi le poids de la lutte au seul clan de Basegege. Finalement, le projet a mis fin à la rotation, incapable de surmonter les obstacles posés par les conflits tribaux et claniques.
La guerre déclenchée en 1996, qui continue jusqu’à aujourd’hui sous différents noms en des épisodes intermittents, a mis un frein final au relancement du projet. Il importe de rappeler que le maïs et les pommes de terre cultivés jusqu’à présent proviennent des semences apportées par ce projet. La question reste posée : peut-on encore raviver l'espoir d'un développement durable pour les Hauts-Plateaux d’Uvira ? Est-il encore possible de ressusciter ce projet qui commençait à voir des résultats spectaculaires ?
Actuellement, les terroristes Maï-Maï, soutenus par un gouvernement corrompu, sont très dangereux et ont juré d'ériger des obstacles pour tout projet initié par un Munyamulenge ou dont il est bénéficiaire, dans le seul but de nuire. Voilà la triste réalité.Cependant, il faut retenir qu’ils ne sont pas invincibles.
Un Rêve Brisé
Il est indéniable que l’élevage de bovins introduit par les patriarches des Banyamulenge a rendu les Hauts-Plateaux d’Itombwe viables. Le projet agro-pastoral initié par M. Muller Ruhumbika et son équipe avait le potentiel de transformer cette région en une terre d'abondance, produisant des pommes de terre, du maïs, du blé, ainsi que plusieurs variétés de légumes et fruits. Il ne restait plus qu'un peu de temps avant que cette région, belle comme un bouquet de fleurs à peine sorti du magasin, devienne un pays où coulent le lait et le miel.
Le Projet Agropastoral des Hauts Plateaux d'Uvira (PAHU) avait aussi testé avec succès la culture du blé. Les brasseries de Bukavu et de Bujumbura étaient censées être des clients pour l’achat de ce produit. L’objectif économique était de profiter largement des potentialités naturelles locales pour faire du territoire d’Uvira un véritable poumon économique de la région. Les Hauts Plateaux seraient devenus les producteurs de produits laitiers, de viande, de peaux, de pommes de terre, de blé et de maïs. Les moyens plateaux produiraient du café, du manioc et des arbres fruitiers, tandis que la plaine de la Ruzizi se spécialiserait dans le coton et le riz.
Malheureusement, ceux qui ont choisi la voie de l’inimitié ne veulent pas que les habitants de la région jouissent de ces merveilles, qu'ils réduisent en cendres. Incapables de se prendre en charge, ils ne veulent pas non plus que les autres s’assument. Ainsi, ils passent tout leur temps à les en empêcher.
Pourtant, ces initiatives, combien louables, profitaient aux Banyamulenge autant qu'à leurs voisins : les Babembe, les Bafulero et les Banyindu. Ces derniers les vandalisent parce qu’ils n’ont pas été entrepris par les leurs, et surtout parce qu'ils profitent également à la tribu jalousée dont on voudrait faire disparaître les traces sur la terre. Une telle vision rétrograde de l’autorité ne fait que reculer le pays de plusieurs siècles en arrière.
Contexte Actuel
Actuellement, la guerre dans les Hauts-Plateaux des Fizi, Mwenga et Uvira est une conséquence du désœuvrement généralisé de la jeunesse, dû à l’absence de l’autorité de l'État, à une mauvaise organisation du pays, et au manque de projets de développement. Le chômage, la pauvreté et la misère, qui battent des records dans ce pays riche en ressources minérales et réputé pour être un "scandale géologique", ont fini par transformer la jeunesse désœuvrée en tueurs.
Dans un pays où l’anarchie est institutionnalisée, les jeunes issus des zones autour des Hauts-Plateaux d'Itombwe, appartenant aux communautés voisines des Banyamulenge, notamment ceux venant de la plaine côtière du lac Tanganyika et de la rivière Rusizi, ainsi que de la forêt d’Itombwe qui couvre la partie ouest du plateau, ne trouvent comme recruteurs que des seigneurs de guerre ethniques sous l’appellation de Maï-Maï. Ces derniers leur fournissent des armes et munitions. La Tanzanie a été la plaque tournante de ce trafic depuis les années 1960. Actuellement, il n'est plus un secret que ce sont les FARDC eux-mêmes qui assurent l’approvisionnement en armes et en munitions. Les Maï-Maï, regroupant plusieurs factions terroristes soutenues par le gouvernement et certaines factions rebelles étrangères, sont très dangereux et ont plongé le pays dans un gouffre. Le tribalisme est passé à une vitesse supérieure, créant un cauchemar sans fin.
Un autre défi est que, aujourd'hui, le monde entier fait face à une explosion démographique incontrôlée, et la région des Grands Lacs en est un exemple frappant. Ces milliers de kilomètres carrés de prairies et de forêts perchés sur des chaînes de montagnes gigantesques, telles que les monts Mitamba, Marungu et Kirumba, avec un relief et un climat unique dans la région, et un sous-sol inexploité, incarnent ce qui peut attirer le plus en Afrique. Ces terres sont la source de convoitise.
Les Hauts-Plateaux, terres qui ont fait rêver les colonisateurs, un Eden en plein cœur de l’Afrique avec une vue panoramique idyllique, sont devenus une zone de convergence des groupes ethniques venus des quatre coins du pays. Ces groupes ont compris que la contrée est potentiellement riche. En l'absence d’une organisation, c’est la loi de la jungle qui règne. Chaque tribu proclame que c’est sa terre, au mépris des véritables originaires, en l’occurrence, les Banyamulenge, affaiblis par des coalitions locales et étrangères contre eux.
Perspectives de Développement
Les pionniers du projet n’avaient pas encore identifié le potentiel touristique de la région, avec ses paysages magnifiques et son climat agréable. Le développement de cette industrie aurait pu créer des emplois et attirer des investissements, contribuant ainsi à l'économie locale. De plus, ils n’avaient pas envisagé l'exploitation durable des ressources naturelles, comme les minerais et le bois, pour générer des revenus tout en préservant l'environnement.
Le Projet Agropastoral des Hauts-Plateaux d’Uvira représentait une opportunité unique de transformation sociale et économique pour la région. En stabilisant la population, en améliorant l'élevage et en promouvant l'éducation, les pionniers du projet espéraient créer un avenir prospère et durable pour les habitants de la contrée.
Une Région à Exploiter
Les Hauts-Plateaux d’Uvira, avec leur climat tempéré et leurs vastes prairies, pourraient devenir une destination touristique prisée. Le développement d'infrastructures touristiques comme des motels et des sentiers de randonnée pour surtout ceux qui souffrent de l’obésité et qui veulent perdre le poids pourrait attirer des visiteurs du monde entier, générant ainsi des revenus pour la région et créant de nombreux emplois.
De plus, l'exploitation durable des ressources naturelles pourrait être une source de développement économique. Les minerais et le bois, s'ils sont extraits de manière responsable, pourraient fournir des revenus considérables tout en protégeant l'environnement. Une gestion prudente de ces ressources pourrait également prévenir les conflits liés à leur utilisation.
Leçon du Passé et Espoir pour l'Avenir
Malheureusement, la République Démocratique du Congo (RDC) a été minée par ses propres actions, récoltant aujourd'hui les fruits amers de ses erreurs. Les dix plaies d'Égypte semblent frapper la nation jour après jour, forçant certains à revenir à la raison. Est-ce une véritable prise de conscience ou une ruse pour gagner du temps et reprendre les anciennes pratiques de tribalisme et de guerres insensées? Cette hypothèse ne doit pas être exclue.
Cependant, malgré les ténèbres, l'espoir n'est pas perdu. Une lueur au bout du tunnel est perceptible. Les forces du mal commencent à s'affaiblir et seront vaincues. Les auteurs de ces troubles apprendront de leurs erreurs, et cette expérience les rendra plus sages à l’avenir. Certes, la vie reprendra et fleurira.
Un Avenir Prometteur
Pour réaliser ce rêve, il est crucial d'impliquer toutes les parties prenantes dans le développement de la région. La collaboration entre les communautés locales, le gouvernement et les investisseurs internationaux est essentielle. Il faut promouvoir la paix et la stabilité, des conditions sine qua non pour tout développement durable.
Le Projet Agropastoral des Hauts-Plateaux d’Uvira peut encore être relancé avec une vision renouvelée et des stratégies adaptées aux réalités actuelles. En investissant dans l'éducation, l'agriculture, l'élevage, le tourisme et l'exploitation durable des ressources naturelles, la région peut devenir un modèle de développement en Afrique.
En fin de compte, la RDC doit tirer des leçons de son passé et travailler ensemble pour construire un avenir meilleur. Les Hauts-Plateaux d’Uvira ont le potentiel de devenir un véritable paradis sur terre, un lieu où coulent le lait et le miel, pour le bénéfice de toutes les communautés qui y vivent.
le 6 juillet 2024
Paul Kabudogo Rugaba
Exhortation aux Décideurs, Leaders d'Opinion et Gens de Bonne Volonté
Chers décideurs, leaders d'opinion et gens de bonne volonté,
Il est temps de réanimer le rêve brisé du Projet Agropastoral des Hauts-Plateaux d’Uvira. Ce projet, initié avec tant de passion et de vision par M. Muller Ruhumbika et son équipe, avait le potentiel de transformer cette région en un véritable paradis agricole, apportant prospérité et abondance à ses habitants.
Les Hauts-Plateaux d’Itombwe ont déjà démontré leur viabilité grâce à l’élevage de bovins introduit par les patriarches des Banyamulenge. Cependant, ce potentiel demeure inexploité en raison des conflits et des divisions qui ont paralysé les initiatives de développement. Aujourd’hui, il est crucial de mettre de côté les différences tribales et claniques pour œuvrer ensemble à la relance de ce projet salutaire.
Le PAHU a prouvé que cette région pouvait produire une variété impressionnante de cultures, notamment des pommes de terre, du maïs, du blé, ainsi que des légumes et des fruits. Les brasseries de Bukavu et de Bujumbura étaient prêtes à acheter le blé local, un signe évident du potentiel économique de cette initiative. En exploitant pleinement les ressources naturelles de la région, nous pouvons transformer Uvira en un poumon économique, apportant des avantages à toutes les communautés locales : Banyamulenge, Babembe, Bafulero et Banyindu.
Nous appelons les décideurs politiques à s’engager fermement pour la paix et la coopération intercommunautaire. Les leaders d'opinion, vous avez le pouvoir d'influencer et d'inspirer les masses. Utilisez votre voix pour prôner l'unité et la collaboration. Gens de bonne volonté, nous avons besoin de votre soutien actif et de vos contributions pour faire revivre ce projet. Ensemble, nous pouvons surmonter les obstacles et ouvrir la voie à un avenir meilleur.
Imaginez une région où chaque communauté prospère grâce à une agriculture florissante, où les enfants grandissent en paix et en sécurité, où les familles jouissent d'une alimentation abondante et variée. C’est un avenir à notre portée, mais il nécessite notre engagement collectif.
Travaillons ensemble pour redonner vie au Projet Agropastoral des Hauts-Plateaux d’Uvira. Faisons de cette vision une réalité pour le bien de toutes les générations présentes et futures.
L'unité et la coopération sont les clés pour transformer ce rêve en réalité. Ne laissons pas les divisions et les conflits détruire ce potentiel. Ensemble, bâtissons un avenir radieux pour les Hauts-Plateaux d’Uvira.
Avec espoir et détermination,
le 6 juillet 2024
Paul Kabudogo Rugaba
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