"À force de voiler la vérité, elle devient une lumière aveuglante." Dit un vieux proverbe. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a délibérément caché la vérité à son peuple : ses troupes, envoyées en République Démocratique du Congo (RDC), ne se sont pas engagées dans une mission humanitaire, mais ont pris part aux combats aux côtés des Forces Armées de la RDC (FARDC) et des FDLR. Cette manipulation a été récemment mise à jour par le Parlement sud-africain, exposant ainsi une alliance controversée dans ce conflit. C'est une veritable douche froide pour le no1 sud-africain.
Pendant ce temps, sous la pression nationale, le gouvernement du Malawi a pris la décision de retirer ses troupes de la RDC. Un choix qui marque une fissure supplémentaire dans le front des alliés de Kinshasa.
Contrairement à ses voisins, le Burundi s'obstine à maintenir ses troupes en RDC. Cependant, ces forces apparaissent de plus en plus démoralisées. Ceux qui osent exprimer une réalité différente de la ligne officielle sont emprisonnés. Toutefois, un changement de ton est perceptible dans le discours du président Évariste Ndayishimiye. Hier encore, il affirmait vouloir contraindre la jeunesse rwandaise à rentrer de force. Aujourd'hui, il prétend que le Rwanda est en pleine conquête et que son propre pays pourrait être la prochaine cible. Est-ce une crainte fondée ou une simple tactique de désinformation ?
De son côté, la Tanzanie reste silencieuse. Depuis un certain temps, on ne parle plus de ses troupes. Se sont-elles discrètement retirées ou leur effectif a-t-il été réduit au point d'être insignifiant ? Le mystère demeure.
Pendant ce temps, la France continue en vain d'exiger le retrait des forces du M23 de Goma. Une demande qui semble totalement déconnectée de la réalité du terrain. Loin d'un mouvement de rejet, les habitants de Goma ont récemment participé en masse à un meeting où un enrôlement massif des jeunes au sein du M23 a été observé.
À Katana, non loin de Bukavu, la population a réservé un accueil chaleureux aux troupes du M23, entrées sans effusion de sang. Ceux qui étaient hier désignés comme des terroristes sont aujourd'hui perçus comme des héros et des libérateurs. À Bukavu, des femmes étendent leurs pagnes sur la route pour souhaiter une bienvenue triomphale aux combattants du M23. "On peut cacher la vérité avec des mots, mais elle surgira dans les actes" dit-on. Pendant ce temps, les FARDC et les Wazalendo semblent s'être reconvertis en champions de marathons, multipliant les retraites stratégiques.
Les médias occidentaux, eux, continuent à propager des récits biaisés, cherchant des témoins isolés pour dénoncer une insécurité supposée au moment de la libération de Goma. Cependant, lorsqu'il s'agit de désigner les véritables responsables, ils restent évasifs, évitant soigneusement de mentionner les FARDC et leurs alliés, pourtant pointés du doigt par la population. Mais ils doivent savoir que : "La vérité est comme le soleil : on peut la cacher un temps, mais elle finit toujours par apparaître."
La vérité finit toujours par éclater. Aujourd'hui, il est clair que les Congolais aspirent à une véritable libération. Face à cette réalité, les FARDC n'ont plus qu'une seule option : poursuivre leurs retraites stratégiques, potentiellement jusqu'à Kinshasa.
Quant au président Félix Antoine Tshisekedi et son entourage, ils donnent l'impression de parasites agrippés à un régime moribond. Kinshasa n'est plus qu'une carcasse politique : présente en apparence, mais totalement dysfonctionnelle.
le 6 fevrier 2025
Paul Kabudogo Rugaba
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