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Paul KABUDOGO RUGABA

Honorable Freddy Musambya : Le conflictuel-affabulateur députe du territoire de Fizi.


Il est le député élu de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) le parti du Président de la République son Excellence Fatshi pour les intimes, dans le territoire de FIZI. Introduire notre missive en commençant par son parti politique vaut son pesant d’or, étant donné que c’est le parti politique qui exerce son pouvoir sur l’étendue de la république. Le plus vieux parti d’opposition depuis 1982 que mon professeur d’histoire de (sa tribu) à l’institut Zawadi ya Rais d’Uvira m’avait appris pour la première fois, avec fierté et esprit révolutionnaire la naissance du parti cher au sphinx de Limete Etienne Thisekedi wa Mulumba, le père de l’actuel Président. Je fus moi-même membre actif de la JUDPS (Jeunesse de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social), parlementaire debout nous auto-désignions-nous lors de la période tumultueuse de la CNS (Conférence Nationale Souveraine) jusqu’à ce que je quitte Kinshasa en 1996 à cause de mon nez aquilin. Des années passées, je viens de réaliser qu’être membre du parti ne rend pas immaculé.

L’ADN conflictuel intégré dans son sang ?


Le député a l’apparence jeune, jovial, aimant, bon-enfant, inoffensif même. Pourtant, les paroles qui sortent de sa bouche et de sa plume sont vénéneuses. Par conséquent, il n’est pas surprenant qu’on ne peut rien espérer de lui, en matière de réconciliation et surtout de la cohabitation pacifique entre les peuples. Un détail et non le moindre qu’il faut souligner est que le député est originaire de la Zone Rouge. Cette zone réputée ainsi depuis la rébellion muleliste.

En effet, sa propre tribu s’est distinguée en supportant les combattants Simba, leur intransigeance et leurs rivalités internes ont été largement étayées dans le journal du Congo par le Che Guevara comme les raisons principales de l'échec de la révolte. Car, dit-il au lieu de s'assurer le soutien des populations locales, les combattants congolais pillent parfois des villages et tuent des civils. Et d’ajouter que, certains responsables de la guérilla sont même assassinés par des rivaux et que, les troupes inexpérimentées croient plus en la sorcellerie. Bref, un peuple conflictuel (https://fr.wikipedia.org/wiki/Che_Guevara#Congo).

Dans un article très parlant sur son caractère conflictuel, le journaliste Albar murhega de Kivu Avenir nous relate le conflit que le député a eu avec autre enflammé Sud-Kivutiens à l’occurrence Justin Bitakwira en 2020 autour d’une mission que le chef de l’état lui avait confié pour une hypothétique réconciliation des populations. Le député s’exclama en se vantant « qu’à l’Est du pays, le seul élu UDPS, c’est moi Freddy Musambya, comment on peut envoyer Bitakwira qui n’a même pas un député dans son parti, lui-même a échoué aux élections législatives et qui insultait jour et nuit, le sphinx Dr Etienne Tshisekedi, même le président Fatshi, c’est une insulte ça », peut-on lire dans ce message. L’élu de Fizi avait promis d’user de tous ses moyens pour faire échec à cette mission. (https://www.kivuavenir.com/rdc-guerre-entre-fredy-musambya-elu-de-ludps-et-justin-bitakwira-autorite-morale-de-larcn/). Chose promise chose faite, dit-on. Et, ce qui devrait arriver, arriva au galop. Voilà l’homme !!!


La RDC a besoin d’institutions fortes


L’homme se prend pour être plus fort à l’Est et plus précisément au Sud-Kivu, alors que c’est le prototype des députés coptés pour leurs esprits lilliputiens tribalistes et rien d’autres. Dans notre grande et belle République Démocratique du Congo nous sommes habitués à la politicaillerie populiste de ces politiciens qui, en quête des voix pour se faire élire débitent de flagorneries. En effet, en 2023 il est prévu des élections présidentielles et législatives, c’est connu, ils sont nombreux ou quasiment tous dans le grand Kivu qui sans fonder leurs discours sur la chasse des « Banyamulenge du Sud-Kivu et Banyarwanda du Nord-Kivu » vers le Rwanda leur pays d’origine clament-ils, ne seront jamais votés.

Stratagème répétitif plus satané que démocratique faisant que c’est sont ces esprits nains qui passent toujours aux élections et se retrouvent dans les institutions au niveau provincial et national. C’est ainsi qu’au Kivu on se retrouve dans une spirale haineuse infernale depuis plusieurs décennies et encore pour longtemps, s’il n’y a pas prise de conscience. La haine anti-Tutsie gratifie. Cependant, d’aucuns peuvent jurer il n’y aura jamais le Kivu sans les Tutsis. Pour ce faire, le Kivu a besoin d’hommes de poignes pour son une paix paisible, le vivre-ensemble et un développement durable afin de retrouver son légendaire statut connu naguère d’être le grenier de la RDC. Ainsi, il a besoin d’institutions fortes animées par des hommes dignes.


Le Colonel Muheto Stanislas n’est cité nulle part dans le Rapport Mapping

En s’opposant à l’affectation du Colonel Muheto qui est sous les ordres de commandement militaire, ceci nous montre combien le pays est gangréné par le désordre. L’armée n’a plus ses prérogatives, n’importe qui peut prendre décision à la place de ce commandement. Dans sa question orale à l’Assemblée Nationale il accuse le Colonel Muheto Stanislas avec ses complices d’avoir massacré les membres de sa communauté à Makobola en 1998. Nous informons nos lecteurs que l’Information non fondée car on ne trouve pas le nom du Colonel Muheto cité nulle part dans le Rapport Mapping. A moins qu’il soit cité sous un autre nom. Nous mettons donc au défi, l’honorable député de nous prouver le contraire. Notons simplement que le député est un affabulateur de mauvais aloi !

Pourtant, depuis la rébellion Muleliste sa communauté a tué beaucoup plus les Banyamulenge. Tenez bien ! Les contentieux historiques des Babembe avec les Banyamulenge n’ont jamais été réglés. Je vous donne ici les quelques exemples mentionnés dans le rapport Mapping seulement, pour ne citer que ceux-là. Autrement, les tueries et les razzias de vaches de Banyamulenge pales Babembe peuvent faire l’objet des Tomes. .

En 1996, des éléments armés bembe ont tué avec l’aide des FAZ un nombre indéterminé de civils Banyamulenge dans le village de Kabela, Lubonja, Bibokoboko et ses environs ceux qui s’étaient réfugiés à Baraka et Lueba des éléments armés bembe ont tué près de 300 civils Banyamulenge dans la localité de Baraka du territoire de Fizi. Dans la nuit du 29 au 30 septembre 1996, les rescapées de la tuerie de Lueba les hommes ont été ligotés puis jetés dans le lac Tanganyika. Bien qu’épargnées, les femmes ont toutefois pour la plupart été victimes de viols. En 2005, selon le même Rapport Mapping une haute autorité administrative nationale a demandé aux groupes Mayi-Mayi opérant à Baraka de déterrer les ossements des victimes et de les jeter dans le lac Tanganyika afin d’effacer toute trace des massacres (https://www.ohchr.org/sites/default/files/Documents/Countries/CD/DRC_MAPPING_REPORT_FINAL_FR.pdf).

Citer le colonel KAMINZOBE c’est un aveu de planification et surtout de sensibilisation de Wazalendo, ces miliciens de Baraka-Fizi des vraies sangsues qui ont tué méchamment cet officier des FARDC parce qu’il Munyamulenge. Ils ont exfiltré le Major dans une ambulance, lynché, brulé vif puis sa chair mangée au vu et su de ses collègues qui accompagnaient avec lui leur chef pour les soins avec cameras à l’appui et les images ont fait le tour du monde dans les sociaux medias, en toute impunité. Cet aveu est révélateur sur une population réputée farouchement opposée à la paix.

In fine, pour avoir trompé l’Assemblée Nationale le député Musambya devrait perdre son immunité parlementaire et être interdit de se représenter lors des échéances prochaines. Le peuple a tant souffert et a besoin de la paix !


Citoyen Lambda

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