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Paul KABUDOGO RUGABA

Génocide silencieux : Les violations flagrantes des droits de l'homme en R D Congo

Génocide silencieux : Les violations flagrantes des droits de l'homme en République Démocratique du Congo

Dans un silence assourdissant, des atrocités sans précédent se déroulent en République Démocratique du Congo (RDC), plongeant le pays dans un cycle incessant de violations des droits de l'homme. Un temoignage du maitre Gamakolo, avocat du collectif des avocat donné  récemment, met en lumière l'horreur inimaginable subie par certains membres de l'armée, une réalité abominable que la communauté internationale ne peut ignorer.

Au sein des forces armées congolaises, un génocide silencieux se perpétue sournoisement. Des soldats issus des communautés Hema de l'Ituri, Tutsi du nord Kivu et Banyamulenge du sud Kivu sont victimes d'une barbarie inouïe. Leurs tortures atroces ne connaissent pas de limites : brûlés vifs, dévorés en public avec de la pâte de manioc, lynchés sous les yeux impuissants de leurs pairs qui les livrent à une bande de voyous sadiques et cruels. Cette brutalité déshumanisante, dévoilée au grand jour, met en exergue une triste réalité que trop peu osent dénoncer.


Les atteintes aux droits les plus fondamentaux s'étendent également aux détenus. Les prisons congolaises deviennent le théâtre de l'inhumanité, où la dignité humaine est bafouée quotidiennement. Les conditions de détention sont insoutenables : privation de soins médicaux, confiscation de nourriture, absence de literie dans des cellules surpeuplées transformant les détenus en sardines entassées sur du ciment nu.

Pire encore, les droits judiciaires élémentaires sont ignorés. Des individus innocents, acquittés par les tribunaux ou ayant purgé leur peine, demeurent injustement emprisonnés. Leur liberté est niée, leur espoir anéanti par un système corrompu. Leur détention devient un supplice infini, leur procès constamment suspendu, tandis qu'ils sont forcés à accomplir des tâches dégradantes que d'autres détenus refusent, allant jusqu'à toucher des excréments à mains nues pour déboucher des toilettes.


Ces violations systématiques des droits humains en RDC sont intolérables et appellent à une action urgente. L'inaction de la communauté internationale face à cette crise humanitaire met en péril les valeurs les plus essentielles de l'humanité. Il est impératif que des mesures immédiates soient prises pour mettre fin à ces atrocités, traduire les coupables en justice et garantir le respect des droits fondamentaux pour tous les individus en République Démocratique du Congo. L'ignorance délibérée de ces horreurs n'est plus une option, l'heure est à l'action pour restaurer la dignité et la justice pour tous.

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Répression ciblée en RDC : Les arrestations arbitraires et l'ethnie comme cible.




La République Démocratique du Congo (RDC) est le théâtre d'une répression sournoise et ciblée, prenant pour cible des individus appartenant à certaines ethnies, perpétrée sous le prétexte d'opérations sécuritaires. Les récents événements, exacerbés par les propos du président Félix Antoine, ont donné un nouvel élan à une chasse à l'homme inquiétante, ravivant ainsi des violences persistantes à l'encontre de certaines communautés.

Selon un rapport accablant du chercheur Innocent Nteziryayo, plus de 5000 cas d'arrestations arbitraires, de kidnappings et d'enlèvements ont été recensés, principalement au sein de la communauté des Banyamulenge. Les Tutsi du Nord subissent des sorts similaires, plongeant ces deux communautés dans un cauchemar sans fin. Pourtant, les autorités judiciaires ne détiennent qu'environ 200 membres de ces communautés dans les prisons et cachots de Kinshasa, laissant planer un doute alarmant sur le sort des autres personnes disparues.

La période post-électorale s'accompagne d'une escalade inquiétante de la répression. L'arrestation du colonel Gereyadi, ainsi que de plusieurs autres militaires de l'ethnie Tutsi, à Kinshasa, soulève de sérieuses préoccupations quant aux motifs réels de ces arrestations. De manière tout aussi alarmante, hier le 05janvier 2024 , Sostene Serugaba, un chef d'antenne de l'Agence Nationale des Renseignements (ANR) et sa femme ont été appréhendés par des militaires alors qu'ils étaient au marché de Minembwe, enclenchant ainsi leur transfert imminent et coercitif vers Kinshasa. Les raisons de ces arrestations demeurent nébuleuses, tandis que cette vague de répression semble cibler les individus occupant des postes clés au sein de la société.

Ces actions ne sont que le sommet de l'iceberg d'une répression planifiée et inacceptable, utilisant l'ethnie comme prétexte pour persécuter des individus innocents. L'absence de transparence quant aux motifs de ces arrestations et la disparition de nombreux autres individus laissent entrevoir une situation préoccupante de violation des droits fondamentaux.

La communauté internationale se doit de condamner fermement ces actions répressives et d'exiger des autorités congolaises des explications claires sur les raisons de ces arrestations arbitraires. Il est impératif que la justice soit rendue, que la vérité éclate sur le sort des personnes disparues, et que les droits de tous les citoyens congolais, quelles que soient leur ethnie ou leur position sociale, soient respectés et protégés. L'impunité ne peut perdurer, et la justice doit prévaloir pour mettre fin à cette répression ciblée et inhumaine.

 

Terreur et impuissance : La tragédie des Banyamulenge de Bwegera



Le scénario post-électoral dans le centre des Banyamulenge de Bwegera, en République Démocratique du Congo (RDC), a viré au cauchemar. Un terrifiant récit d'attaques incessantes, d'assassinats et d'enlèvements orchestrés par les Wazalendo, désormais déclarés réservistes et agissant de concert avec les Forces Armées , les (FARDC), a engendré le départ massif de toute la population locale.

La méthode employée est cynique : les positions militaires censées protéger la population sont volontairement éloignées, laissant ainsi les Wazalendo, manifestement informés à l'avance, le champ libre pour attaquer les villages. Violences sexuelles, enlèvements et meurtres sont devenus monnaie courante. Les troupeaux, pilier économique de cette communauté d'éleveurs, sont pillés et détruits sans pitié. Les forces militaires n'interviennent qu'après le carnage. C’est de cette façon que l’on détruit les localités de Kahololo et Bibogobogo, laissant les habitants livrés à leur sort.

Ce cycle infernal de destruction et de tentative de reconstruction est devenu la dure réalité pour ces communautés meurtries. La population est confrontée à une terreur sans fin, dans un contexte où les responsables de la protection des citoyens semblent être complices des atrocités commises.

La Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO), pourtant mandatée pour maintenir la paix et protéger les civils, se retrouve dans une position d'impuissance. Les craintes liées au non-renouvellement de son contrat ont conduit à une inaction alarmante, laissant ainsi ces atrocités se dérouler sous le prétexte d'une démocratie défaillante.

La question cruciale qui se pose est celle de la légitimité de cette démocratie si elle permet de telles atrocités. Le silence complice face à ces actes de barbarie remet en question les valeurs les plus fondamentales de la justice et de l'humanité.

La communauté internationale ne peut rester impassible face à cette tragédie humaine. La situation requiert une action immédiate pour protéger les populations vulnérables, pour traduire les responsables de ces crimes en justice, et pour garantir que la démocratie ne soit pas une excuse pour permettre de tels actes de terreur. L'inaction ne fait que cautionner ces abus et il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour mettre fin à cette violence dévastatrice.


le 6 janvier 2024


150 vues1 commentaire

1 comentario


gigi smith
gigi smith
21 ene

This is truly heartbreaking, action needs to be taken immediately!

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