Christopher Davey le négationniste-récidiviste du génocide contre les Tutsis dans la région des grands lacs.
Christopher Davey du Clark’s Strassler Center for Holocaust and Genocide Studies est en tournée dite de découverte d’une histoire qui n'a pas encore été entièrement racontée dit-il : « celle des Hutus rwandais qui auraient survécu à de multiples attaques contre des camps de réfugiés au Congo il y a près de 30 ans dans la région des grands lacs africains », en République Démocratique du Congo.
Davey est professeur visiteur du Genocide Studies and Prevention with the Strassler Center actuellement associé à Claudine Kuradusenge-McLeod qui est responsable de la chaire de l’Ethique, paix et droits de l’homme dans un programme de maitrise en arts à l’Université Américaine de Washington District of Columbia.
Claudine dernière se dit aussi être activiste des droits de l’Homme et des études spécialisées en génocide. Leur assistant en recherche et leurs boursiers de Guggenheim scholarship font également une tournée pour interviewer des réfugiés Hutus rwandais qui se sont installés au Canada, en Afrique du Sud et en Belgique. Davey se rendra également au Congo, enquêtant sur les lieux cités par les réfugiés. Cette brève présentation vaut son pesant d’or pour montrer les accointances de ces deux personnes dans un projet pour raconter l’histoire du « génocide » des hutus en RDC.
L’imposture
Davey a comme source d’information fondamentale son ancienne étudiante devenue son associée Claudine Kuradusenge McLeod. Il le dit lui-même en ces mots : « J'ai appris cette histoire pour la première fois à travers les yeux de Claudine ». Cette dernière est hutue, ancienne refugiée rwandaise dans les camps des réfugiés en RDC. Se décrit-elle.
Ses propos dénotent une culpabilité feutrée qu’elle relativise et se disculpe en voulant faire porter ses malheurs aux autres. Elle dit par exemple qu’il « est traumatisant d'être connu comme l'agresseur », mais aussi reconnait que « D’autres sont soit utilisés comme cobayes, en particulier par les décideurs politiques et les chercheurs ». Pourtant, son périple avec son associé dans la région des grands lacs et au Canada, en Afrique du Sud pour rencontrer les réfugiés c’est pour la recherche. Autrement dit, les utiliser comme des cochon d’inde de laboratoire. Alors qu’elle est responsable d’un programme d’une chaire d’éthique dans son université. Lorsque l’imposture nous subjugue
Négationniste-récidiviste ?
Par ailleurs, à lire Davey dans ses prises de positions concernant le génocide contre les Tutsis du Rwanda en 1994, il va sans dire qu’il est absolument un négationniste, partisan de la fameuse théorie du double génocide. Celui des Tutsis au Rwanda par les Interahamwe et des Hutus en RDC par le Front patriotique rwandais (FPR) dirigé par les Tutsis depuis 1994. Son négationnisme va jusqu’à réduire le nombre des Tutsis tués au Rwanda a un demi-million[1], alors que les Nations-Unies et autres chercheurs estiment entre 800 et plus d’un million des Tutsis tués.
Ses prises de positions sont controversées et entretiennent une ambiguïté derrière le rideau d’un engagement militant pour le Hutu power. Il dit par exemple : « les gens sont souvent catalogués comme victimes ou auteurs de violence et de génocide, mais le la réalité est beaucoup plus complexe ». Et, d’ajouter « Dans notre projet, nous ne cherchons pas à renverser la situation des gouvernements ou à changer les récits mondiaux sur l'histoire, mais nous cherchons à raconter cette histoire et à le faire à travers les voix des personnes qui ont survécu à cette expérience[2] ».
Davey & Kuradusenge) et leur Clark’s Strassler Center for Holocaust Studies projettent de présenter un symposium sur «30 : Making Memory and Legacy in Rwanda Kwibuka », prévu du 11 au 12 avril 2024.
En outre, Davey sympathise avec les réfugiés hutus qui dit-il : « les survivants ont parcouru des centaines de kilomètres, d'un bout à l'autre du Congo, chassés de camp de réfugiés de fortune en camp de réfugiés de fortune, avant de s'échapper et de s'installer à l'étranger ». Avant d’ajouter qu’« en termes simples, c'est la raison pour laquelle ils ont été ciblés, et c'est la raison pour laquelle ils sont toujours exclus de l'État rwandais et ne peuvent pas rentrer chez eux à cause de la façon dont cette distinction a été formulée ».
Pourtant, le régime actuel rwandais ne cesse de les appeler à rentrer au pays volontairement par la paix en passant par les grandes portes de ses frontières. Eux veulent rentrer par la force en passant par les petites fenêtres d’intrusion armée avec l’aide du régime fantoche et défaillant de Felix Antoine Tshisekedi. C’est ce à quoi nous assistons actuellement à l’Est de la RDC plus spécifiquement au Sud et au Nord-Kivu où résident les Tutsis congolais. Et, là où ils s’échinent vainement pour y faire une épuration ethnique avec l’aide de ce gouvernement. Devey, qui se veut spécialiste de la région n’a jamais pourtant lever son petit doigt pour dénoncer l’épuration ethnique des Tutsi en cours dans l’est de la RDC depuis 2017. Ignore-t-il cette triste réalité lui qui compte de nombreux contacts avec les natifs de la région ou la souffrance de ces Tutsi est un détail a ses yeux lui qui a rejoint le camp de ceux qui propagent la théorie du double génocide ?
De plus, Davey utilise lui-même l’expression de « conflit multidirectionnel » pour minimiser le génocide et le réduire en un conflit tribalo-ethnique, avant d’ironiser que « Ce n'est pas la partie A ou la partie B qui essaie de se faire du mal ou de prendre le pouvoir l'une sur l'autre ; il y a beaucoup de fêtes ». Pour ainsi dire que tous Hutus et Tutsis ont jubilé leur victoire sur les autres ? Son prochain livre avec Michigan University Press, dit-il, se concentrera sur « pourquoi ces groupes ont fait ce qu'ils ont fait, et cela a ouvert une histoire beaucoup plus grande ».
Il semblerait que, durant ce voyage il voudrait rencontrer les Banyamulenge et les interroger aussi sur le génocide contre eux à Gatumba, oublié. Néanmoins, Davey et perplexe car dit-il : « je n'ai toujours pas raconté l'histoire que je voulais raconter depuis le début ». Il avait déjà interrogé certains militaires Banyamulenge bien avant et l’a dit dans sa thèse pour explorer le côté des auteurs du conflit de 1996-97 au Congo dit-il. Lesquels Soldats avec ceux de l’APR, il fait porter la responsabilité des massacres des Hutus et ainsi réduire les conflits en représailles mutuellement menées. Allez-y comprendre quelque chose!
Ce récit, a pour but d’attirer l’attention de tout un chacun qui d’une façon ou d’une autre pourrait être approcher par ce personnage ombrageux. En effet, il prend des informations afin de le dévoyer et ainsi par après faire porter la responsabilité des massacres des hutus aux Tutsis (rwandais et congolais) et subséquemment les renvoyer dos à dos et accréditer la thèse de double génocide et/ou de conflit inter-ethnique et ainsi minimiser l’épuration ethnique perpétrée contre Banyamulenge et les Tutsis congolais en général sont victimes actuellement en RDC d’une part et d’autre part donner un blanc-seing aux FDLR afin de continuer leur idéologie génocidaire en toute impunité.
le 18 juillet 2023
Par Citoyen Lambda
[1] Woodward, K. M,. (2023). Guggenheim Scholars seek to uncover decades-old stories of Rwandans fleeing violence in Congo. https://clarknow.clarku.edu/2023/06/01/guggenheim-scholars-seek-to-uncover-decades-old-stories-of-rwandans-fleeing-violence-in-congo/. Retreived 18/July/2023. [2] Idem
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