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Paul KABUDOGO RUGABA

Attention ! Attention ! De nouvelles coalitions machiavéliques se forment

Dernière mise à jour : 18 janv. 2023

Après une série d’assassinats ciblés, plutôt disons un infanticide en cours commis par les FRDC, Minembwe, se voit à nouveau assiégé par des nouvelles coalitions comprenant des FARDC, FNDB, FNL, FDLR, et toute la panoplie des Maïmaï, Biloze bishambuke compris. Ils sont tous en en uniforme des FARDC. Les notables, comme ils ont coutume, sont allés à leur rencontre pour s’enquérir de la situation et demander le motif de leur présence. A l’issue des entretiens avec les officiers qui commandent ces troupes, l’espoir de voir les forces de EAC venir s’interposer et protéger la population contre les attaques de Maïmaï s’est évadé.

Lors d’une réunion tenue le mercredi 11 janvier 2023 à Madegu entre les notables Banyamulenge et le commandant des FNDB basé à Minembwe, ce dernier leur a confirmé que les opérations militaires conjointes (FARDC et FNDB) contre l’autodéfense Twirwaneho sont bel et bien confirmées. C’est question des heures et non de jours. À la question posée par les notables de savoir pourquoi s’attaquer exceptionnellement à l’autodéfense Twirwaneho et jamais aux groupes armés agresseurs, il a répondu en ces termes : « Nous sommes en coalition avec certains groupes armés qui ont accepté de collaborer avec nous ». Ils lui ont demandé également s’il il était disposé de collaborer aussi avec l’autodéfense Twirwaneho. Sa réponse a été sans équivoque : « non, mais ce n'est pas à nous de décider, c'est les FARDC ».

Ces propos ne font que corroborer ce que les Banyamulenge ont appréhendé depuis lors et n’ont cessé dénoncer. Les objectifs des FNDB ne sont pas ni, comme ils le disent hypocritement, pour désarmer les groupes armés qui grouillent dans la région et qui continuent à faire le carnage, ni combattre les rebelles burundais en connivence avec ces groupes.

De ce qu’on observe, on comprend aisément que la présence de rébellion burundaise qui combattent le pouvoir de Bujumbura n’était que de simulacre pour trouver le prétexte de l’entrée des troupes burundaises en RDC.

Les Red Tabara et les FNL, après avoir fait semblant d’être délogés de leur base militaire de Masango en territoire d'Uvira (où ils opéraient en parfaite complicité avec les Maïmaï et les FARDC), ont pris la direction du secteur Itombwe. Sur leur passage, ils n’ont tué, ravagé et pillé que dans les villages banyamulenge.

Facilités par un colonel FARDC, NJWAPA BROWN (dispo à Kinshasa et originaire de la localité de Rugezi) qui voulait renforcer le GA Bishambuke, les hommes de Gisiga (Red-Tabara) ont passé quelques jours à Kipupu où ils ont pris le temps de se ressourcer auprès du Colonel Ekembé, de la tribu de babembe, commandant bataillon au sein de la 12ème brigade d'intervention rapide, basé à Mikenke. Le groupe a posé ensuite ses valises à Kabanju à la mi-novembre 2022 avec la bénédiction du Colonel Alexis Rugabisha, le commandant de la 12ème brigade d'intervention rapide basée à Minembwe qui compte les installer à Bigaragara. A Kabanju, ils sont accueillis par les Maïmaï Bishambuke dont les tentatives d'assaut sur Minembwe n’ont pas abouti. C’est à partir de là qu’ils continuent à faire conjointement des incursions sur les périphéries de Minembwe.

La mission des forces burundaises censées pourchasser les RED-TABARA vire complètement en sens inverse. Les deux ennemis sont devenus automatiquement alliés par, on ne sait quelle magie. Cela suscite bien des questions dont n’importe quel observateur avisé peut deviner la réponse.

De toute façon, il y ‘a de quoi craindre le cauchemar qui se prépare. Déjà la psychose est à son comble au sein de la communauté Banyamulenges. Ils sont conscients de ce qui se prépare mais n’ont pas le pouvoir de l’arrêter. La MUNUSCO capable de les dissuader, ne veut pas l’entendre de ses oreilles. Elle préfère se rallier aux côtés des oppresseurs les FARDC.

Déjà, à l’actif de ces coalitions suspecte on a annoncé qu’aujourd’hui le 14 janvier 2023, les arrestations sont signalées à Kahuna et qu’il aurait eu des executions. Le notable Rwesa et 3 de ses concitoyens sont le verrou au camp militaire des FRDC à Bijombo ou on l’habitude de les mettre dans les fosses.

A l'heure qu'il est, les FDNB ne parlent plus de la traque des RED TABARA mais d'une nouvelle guerre contre les Banyamulenge. Pourquoi ? seules Evariste Ndayishimiye et Felix Antoine Tshisekedi peuvent y répondre.

Cette intervention burundaise va ajouter au sinistre bilan du Burundi une troisième épisode des massacres de banyamulenge par les hutu burundais. Le premier a eu lieu en 1993 lors des évènements de Melchior Ndadaye au cours desquels, toute personne de morphologie tutsi (Banyamulenge et réfugiés Rwandais inclus) se sont vu exécuté en massivement au mépris de la présentation des leurs identités. La deuxième est celle du triste mémoire de Gatumba, le 13 aout 2004 qui de manière sélective dans un camps hébergeant différentes communautés, n’a visé que les individues issus de celle de Banyamulenge. Ainsi les hutu du Burundi s’inscrivent au palmarès des nazi de l’Afrique tropicale, après ceux du Rwanda et congolais de l’ancien grand Kivu qui veulent efface de la carte du monde, l’existence de tutsi, indépendamment de leur nationalité. Surs de l’impunité, ils s’y aventurent sans scrupule.

Le jeudi 12 janvier 2023 le colonel Rugabisha Alexis, élement des FARDC est venu à son tour communiquer réitérer de manière assertive aux mêmes notables qui tentent de préserver la paix par voie des négociations, que les opérations contre l’autodéfense Twirwaneho sont au point d'être lancées. Entendez par là que, sans Twirwaneho, c’est l’apocalypse sur les Banyamulenge. Car, c’est l’unique autodéfense qui pendant quatre ans est parvenu à freiner la vitesse des massacres à grand échelle planifiés par le gouvernement de Kinshasa et son armée.

Pour ne pas répondre à certaines questions et couper court au dialogue, le colonel Rugabisha a dit que « Ça ne sera pas sous mon commandement » tout en ajoutant que « Il revient désormais à la hiérarchie de prendre la commande ». Il a mis en garde ceux qui tentent de crier secours : « Tout ce que vous écrivez est sous contrôle, votre communication est brouillée et ne va nulle part. Et même ces les veines déclarations des ceux qui sont à l’extérieures du pays sont ne sont écoutées nulles part. Seul l’Etat dispose du monopole de mener une diplomatie crédibles écouté à travers le monde. Il est plus fort que vous. Il faut vous rendre ». Pour Tshisekedi et son armée des impitoyables, se rendre signifie tendre le cou sans moindre résistance, pareil a l’agneau à l’abattoir. Il est à noter que par le temps qui court, les négociations ne peuvent en aucun cas aboutir, car les conditions imposées par les FARDC sont au-delà ce que l’on peut imaginer. On ne saurait pas comment négocier quelqu’un qui n’exige que votre mort.

Dans le contexte actuel à Minembwe où la situation est explosive, ces déclarations ne font que remuer le couteau dans la plaie des Banyamulenge qui sont en fait roulés. C’est un temps de détresse où on ne vit plus que les minutes. Est c’est la fin de l’existence des Banyamulenge ? ne sachant pas quoi faire, ils se tournent ver le gouvernement et l’ONU tout en sachant que ces derniers vont les trahir. Effectivement ce qui se fait depuis belle lurette. « Nous savons qu’ils savent mieux que nous ce qui se prépare contre nous, nous savons qu’ils ne font rien pour l’arrêter, mais nous continuons tout de même à leurs adresser nos doléance » a dit un notable. « uhiriye munzu, ntaho adapfunda umutwe !

Le colonel Rugabisha Alexis a aussi ajouté : « pour votre information beaucoup de militaires FARDC sont entrain quitter Kilembwe et Lulimba pour se joindre à ceux de Minembwe dans leurs opérations contre Twirwaneho » et dans leur passage, a-t-il précisé, ils ne vont pas s'attaquer aux Maïmaï car, selon lui, les Maïmaï ne sont pas en conflit avec les FARDC. Des messages de chefs Maïmaï de mobilisation de leurs troupes pour « détruire définitivement Minembwe font échos sur les réseaux sociaux.

Déjà ce matin du vendredi 13 janvier, les habitants de la localité de Kabingo ont fait état de la des mouvements des Maïmaï, FDLR, RED TABARA, FNL Et FARDC qui se rassemblent en face de leurs villages à Bikarakara, donc l'attaque est bien coordonnée et planifiée par les FARDC.

Pour Twirwaneho assiégé et piégé de tout coté, face à une légion de géants goliath de taille chacun environ dix fois supérieur à la sienne, à qui les pronostique donnent l’avantage, l’audace est l’unique voie qui reste pour tenter de sauver, encore quelques instants, les vies humaines menacées par le nazisme au cœur de l’Afrique. Face à un ennemi qui a mis de cote la raison pour ne pas se plier aux droit et convention sur la personne humaine, il n’y a plus d’autre choix. Quoi que sans issue certaine, ce qui reste c’est mourir au champ d’honneur.

L'opinion nationale et internationale devrait faire attention à ces alliances contre nature qui se font solennellement entre les armés loyalistes et les milices locales qui ont déjà commis plusieurs crimes contre l’humanité. Elle ne devrait pas se laisser tomber dans le piège de minimiser l’ampleur de la situation et de publier les versions qui lui sont fournies par les cerveaux des théories génocidaires qui œuvrent dans les organismes des droits humains comme le baromètre et tout consort. C’est un scandale de voir des rapports des experts, pareil à une campagne de désinformation, plutôt que d’éclairer l’opinion internationale, brouillent l’information ; plutôt que d’arrêter les massacres, attisent les tensions. C’est un scandale quand ces rapports affirment que les Twirwaneho forme des alliances avec le Red Tabara et les FNL que les membre de la société civiles noyau Minembwe sont les auteurs de l’assassinat d’un élément de la Monusco. Quelle honte


le 15 janvier 2023


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